La vaste majorité des professionnels de l'État québécois travaillent désormais en mode hybride, soit quelques jours à la maison et au bureau chaque semaine. Une vaste enquête menée par une professeure de Lévis révèle les insatisfactions liées à cette nouvelle réalité et suggère des pistes de solution aux employeurs gouvernementaux.

Plus de la moitié (55,7 %) des répondants de l’enquête jugent que de se rendre sur le lieu de travail n’est pas bénéfique. Selon Andrée-Anne Deschênes, plusieurs raisons expliquent ce constat dont le manque de flexibilité dans le choix des journées en présence, l’ergonomie inadéquate des postes de travail et des espaces ouverts trop bruyants qui nuisent à la concentration.

La professeure remarque aussi que l’engagement des employés de la fonction publique est en baisse, avec près d’un employé sur trois qui affirme ne pas avoir un sentiment d’appartenance fort envers son employeur. Les modalités actuelles de déploiement du travail hybride ne permettent pas d'atteindre, pleinement du moins, les objectifs et les bénéfices positifs du travail en présence.